La maison paille bioclimatique et écologique de Julien et Stéphanie


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Insuflation ouate

Travaux > second oeuvre > Isolation du toit



On a posé un contre-chevronnage (des 10x4 délignés en deux), afin de préparer la pose du frein vapeur.
Ces chevrons ont été posés avec l'aide du niveau laser, et de moult cordeaux afin d'avoir une surface plane entre deux fermes.

Il sont fixés dans les pannes avec de bons gros tire-fond rocket (nickel avec la visseuse à chocs), et sur une joue vissée contre les lisses hautes des murs GREB.
Au besoin on intercalait une petite cale de chêne pour rattraper le niveau.
On en a mis tous les 50 cm.





Une fois l'ossature prête, mise en place du frein-vapeur !
On déroule les lés de 1.5m un par un, avec un recouvrement d'au moins 10cm,
en les agrafant sur les chevrons.
Pas trop compliqué mais il vaut mieux être trois pour tendre le film efficacement sous les rampants.
La première travée faite à deux avec Stef (mais non elle n'est pas petite, elle est juste moins grande), bah ça n'a pas été de la tarte!

On scotch ensuite les lés entre eux avec un bon scotch débordant de colle.

Tout le tour est collé au sika pour étanchéifier à l'air.

Ensuite, il n'y a plus qu'à visser les lattes pour renforcer le frein vapeur en préivsion de la ouate !!






Tout est prêt ? On peut y aller !
On a loué une bécane pour insufler la ouate chez notre fournisseur officiel (les matériaux verts). Vu son poids, on a préféré la laisser dans le camion...
En plus on est protégé au cas où il pleut, et cela ne fait pas plein de poussières à l'intérieur de la maison.
Bon par contre, un camion réhaussé, bah c'est bien pratique ;-)

Une fois le ravitaillement effectué (pas loin de 130 sacs de 14 Kg quand même !
On a une épaisseur variant de 35 à 42 cm)

Chacun à son poste et en route!

Michel et Bertrand pour alimenter la machine en continu (deux c'est pas du luxe!).
Stef au rebouchage des trous (non c'est pas méchant ;-)).
Jacques à la télécommande et au guidage de tuyau.
Et moi, au bout du tuyau.

On a choisi de faire pas mal de trous, mais au moins on est à peu près sûr que la ouate se répartit partout. Il y a un coup de patte à prendre, mais ça se fait bien.
Le plus compliqué, c'est d'estimer la quantité de ouate envoyée et sa répartition.
Ce n'est pas non plus évident de guider le tuyau, à la fin je mettais même les deux mains derrière le frein vapeur pour le diriger plus efficacement.

Avec une machine capricieuse (balais neufs et légèrement désaxés qui entrainaient parfois un blocage du moteur), on a mis deux jours et demis à quatre.
C'est largement jouabel sur un weekend.

En tous cas, au vu du nombre de sacs envoyés, et avec les "poches" que forme le frein vapeur, on doit pas être mal ;-)


PS: masques et lunettes obligatoires




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